Calendrier de la déclaration des revenus 2024

Calendrier de la déclaration des revenus 2024

Calendrier de la déclaration des revenus 2024

La campagne de déclaration des revenus 2024 s’ouvre le 10 avril. Comme chaque année, les dates limites de souscription en ligne sont fixées selon le département de domiciliation. La déclaration papier doit être déposée au plus tard le 20 mai.

L’administration a communiqué le calendrier de la campagne de déclaration des revenus de l’année 2024. La déclaration en ligne sur le site impots.gouv.fr sera accessible du jeudi 10 avril au 5 juin 2025. 

Les dates butoirs de dépôt des déclarations de revenus de 2024 sont fixées en fonction du département de domiciliation au 1er janvier 2024 et s’établissent comme suit :

Pour les déclarations en ligne :

  • Départements n° 01 à 19 et résidents à l’étranger : jeudi 22 mai 2025 à 23h59
  • Départements n° 20 à 54 : mercredi 28 mai 2025 à 23h59
  • Départements n°55 à 974 et 976 : jeudi 5 juin 2025 à 23h59

Pour les déclarations papier, y compris les non résidents : mardi 20 mai 2025 à 23h59.

Rappelons que la souscription de la déclaration en ligne est en principe obligatoire. Seuls en sont dispensés les contribuables qui ne disposent pas d’un accès à Internet dans leur résidence principale, ou qui estiment ne pas être en capacité de déclarer leurs revenus en ligne. Les contribuables vivant le cas échéant dans une zone encore « blanche » ne sont plus légalement dispensés depuis le 1er janvier 2025 (CGI art. 1649 quater B quinquies).

L’administration permet aux contribuables ayant télédéclaré leurs revenus dans le délai imparti de rectifier en ligne leur déclaration au moment de la réception des avis d’imposition. Le service dit de « télécorrection » sera ouvert du 30 juillet au 3 décembre 2025 inclus.

 

Sources : © Editions Francis Lefebvre 2025 – Retrouvez d’autres d’actualités sur le blog de l’Atwo Conseil !

Don de jours : le nouveau dispositif est opérationnel

Don de jours : le nouveau dispositif est opérationnel

Don de jours : le nouveau dispositif est opérationnel

Les salariés peuvent désormais offrir jusqu’à trois jours de repos non utilisés, par an, à des associations et fondations reconnues d’utilité publique ou d’intérêt général. Ces jours de repos, convertis en valeur monétaire équivalente au salaire, sont directement versés par l’employeur aux organismes choisis.

Cette mesure a été introduite par la loi du 15 avril 2024, visant à soutenir l’engagement bénévole et simplifier la vie associative. Elle est entrée en vigueur par décret d’application le 22 février 2025.

 

Quels sont les organismes concernés ?

La loi du 15 avril 2024 a instauré la possibilité pour les salariés de renoncer à une partie de leurs jours de repos non pris, au bénéfice d’organismes d’utilité publique ou d’intérêt général.

Les jours de repos donnés peuvent être attribués aux organismes mentionnés à l’article 200, 1, a et b du Code général des impôts, à savoir :

  • Les fondations ou associations reconnues d’utilité publique, fondations universitaires et partenariales ou fondations d’entreprise (uniquement pour les salariés, mandataires sociaux, sociétaires, adhérents et actionnaires des entreprises fondatrices ou appartenant au même groupe) ;
  • Les œuvres ou organismes d’intérêt général à vocation philanthropiqueéducative, scientifique, sociale, humanitaire, sportive, familiale ou culturelle, ainsi que ceux favorisant l’égalité des genres, la protection du patrimoine artistique et environnemental, et la diffusion de la culture et des connaissances scientifiques françaises.

 

Les conditions pour faire don de ses jours de repos

En tant que salarié, il est possible de donner différents types de jours de repos :

  • Jour de RTT (réduction du temps de travail) ;
  • Jour de récupération ou compensateur (en cas d’heures supplémentaires) ;
  • Jour provenant du CET (compte épargne-temps) ;
  • Jour de repos supplémentaire accordé par l’employeur ;
  • Jour de congés annuels, à partir de la 5e semaine de congés payés (soit à partir du 25ème jour ouvré).

Les conditions à respecter :

  • Le salarié peut uniquement renoncer à des jours de congés au-delà des 24 jours ouvrables obligatoires, soit après ses quatre premières semaines de congé annuel ;
  • Les jours de congé doivent être effectifs (ils ne peuvent être donnés en avance sur des congés futurs) ;
  • Le salarié peut offrir au maximum trois jours ouvrables de repos par an ;
  • Le don doit être réalisé avec l’accord de l’employeur;
  • L’organisme doit être choisi conjointement entre l’employeur et le salarié ;
  • Aucune contrepartie ne peut être accordée au salarié en échange du don.

 

Les jours de congé se convertissent ensuite en valeur monétaire

Contrairement au don de jours de repos entre collègues, permettant d’offrir du temps à un autre salarié en difficulté (par exemple, pour s’occuper d’un enfant malade), ce nouveau dispositif implique une monétisation des jours donnés.

Le décret du 20 février 2025, publié au Journal officiel du 21 février, précise les modalités suivantes :

  • La valeur monétaire des jours donnés est équivalente à la rémunération que le salarié aurait perçue pour les jours en question, à la date officielle de renonciation des congés ;
  • L’employeur est responsable de convertir ce jour de repos et verser la somme correspondante à l’organisme.

 

Un dispositif opérationnel depuis le 22 février 2025

Depuis le 22 février 2025, les salariés peuvent officiellement utiliser ce dispositif pour soutenir des causes qui leur tiennent à cœur. Cette mesure propose ainsi une nouvelle façon de s’engager dans le bénévolat et la solidarité, en transformant les jours de repos en soutien financier pour des associations et fondations.

 

Sources : © Previssima – Retrouvez d’autres d’actualités sur le blog de l’Atwo Conseil !

Associations : 8 nouveautés juridiques en 2025

Associations : 8 nouveautés juridiques en 2025

Associations : 8 nouveautés juridiques en 2025

Prolongation du plafond exceptionnel des dons Coluche, modification du plafond de la franchise des activités lucratives accessoires, hausse du plafond de rémunération des dirigeants associatifs… : découvrez toutes les nouveautés juridiques pour l’année 2025

Continuation de la prolongation du plafond exceptionnel des dons Coluche en 2025

Depuis 2005 et l’adoption de la loi Borloo, le taux de réduction d’impôt sur le revenu est fixé à 75% au lieu de 66% pour les dons effectués en faveur d’organismes d’intérêt général œuvrant en soutien aux personnes en difficulté.

Ces organismes axent leur activité sur la promotion du logement ou la fourniture gratuite de repas et de soins aux personnes en grande précarité (article 200, 1 ter du code général des impôts).

Les dons ne sont toutefois éligibles à la réduction d’impôt de 75 % que s’ils n’excèdent pas un certain plafond. Initialement, cette réduction d’impôt était plafonnée à 562 €. Néanmoins, en réponse à la crise sanitaire, le gouvernement a mis en place une dérogation pour l’année 2020, en fixant le plafond à 1 000 €.

Ce plafond exceptionnelle aurait dû prendre fin le 31 décembre 2023. La loi de finances pour 2024 le prolonge cependant de 3 ans, jusqu’au 31 décembre 2026 : il restera donc applicable pendant l’année 2025.

 

Augmentation du plafond de rémunération des dirigeants associatifs en 2025

Une association peut opter, sous des conditions spécifiques, pour la rémunération de son ou de ses dirigeants en reconnaissance des contraintes liées à leurs responsabilités, sans remettre en cause son caractère non lucratif.

Il existe deux mécanismes permettant de rémunérer les dirigeants d’une association : l’un est applicable à toutes les associations, tandis que l’autre ne s’adresse qu’aux associations disposant de ressources annuelles dépassant les 200 000 €.

  • Dans le cadre du premier mécanisme, la rémunération de chaque dirigeant ne doit pas dépasser les ¾ du Smic, soit 1 351,50 € brut par mois en 2025.
  • Dans le cadre du second mécanisme, une association, dont la moyenne annuelle des ressources sur les 3 exercices clos est au moins égale à 200 000 €, peut rémunérer un ou plusieurs dirigeants au-delà des ¾ du Smic. La rémunération, proportionnée aux tâches exercées, ne peut excéder mensuellement 3 fois le plafond de la Sécurité sociale, soit 11 775 € par mois en 2025.

 

Augmentation de l’abattement de taxe sur les salaires en 2025

La taxe sur les salaires est due par les associations qui ne sont pas assujetties à la TVA l’année du versement des rémunérations. Les associations loi 1901 bénéficient d’un abattement sur le montant de la taxe sur les salaires normalement due. Cet abattement est relevé chaque année dans la même proportion que la limite supérieure de la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu.

Pour la taxe due au titre des salaires de 2024 et payée en 2025, l’abattement est de 23 616 €. Pour la taxe due au titre des salaires de 2025, le montant de l’abattement n’a pas encore été fixé par l’administration.

 

Modification du seuil de la franchise des impôts commerciaux en 2025

La franchise des impôts commerciaux permet aux associations dont la gestion est désintéressée et qui exercent une activité principale non lucrative d’être exonérées d’impôts commerciaux pour leurs activités lucratives accessoires lorsque les recettes encaissées à ce titre n’excèdent pas une certaine limite prévue par l’article 206, 1 bis du CGI.

Cette limite est en principe indexée sur la prévision de l’indice des prix à la consommation, hors tabac, retenue dans le projet de loi de finances de chaque année.

La franchise d’imposition des activités lucratives accessoires est fixée à 78 596 € pour l’année 2024 :

  • pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2023 en matière d’impôt sur les sociétés ;
  • pour l’année 2024 en matière de cotisation foncière des entreprises ;
  • pour les recettes encaissées à compter du 1er janvier 2024 en matière de TVA. Cependant, le bénéfice de la franchise de TVA pour l’année 2024 sera acquis dès lors que le seuil de chiffre d’affaires réalisé en 2023 ne dépasse pas 78 596 €.

Pour l’année 2025, ce seuil n’est pas encore connu. Il est généralement publié autour du mois d’avril.

 

Poursuite du report de la réforme de la facturation électronique en 2025

Initialement, la réforme de la facturation électronique devait entrer en vigueur le 1er juillet 2024. L’échéance a cependant été repoussée de 2 ans par la dernière loi de finances.

À partir du 1er septembre 2026, toutes les associations fiscalisées, indépendamment de leur taille, seront tenues de recevoir des factures électroniques. Cette échéance s’applique également à l’obligation d’émettre des factures électroniques pour les grandes associations.

En revanche, les petites et moyennes associations devront effectuer cette transition à partir du 1er septembre 2027.

 

Poursuite du report des nouvelles mentions à ajouter sur les factures en 2025

Une association qui vend des biens ou réalise des prestations de services peut être dans l’obligation d’établir des factures, même si elle n’est pas fiscalisée.

Le décret n° 2022-1299 du 7 octobre 2022 a modifié l’article 242 nonies A du CGI et a ajouté 4 nouvelles mentions obligatoires à faire figurer sur les factures des associations à compter du 1er septembre 2026 ou 2027 (selon la taille l’association).

Ces nouvelles mentions obligatoires sont les suivantes :

  • l’adresse de livraison ou de réalisation de la prestation (si différente de l’adresse de facturation),
  • la nature de la transaction (livraison de biens ou prestations de services),
  • le numéro SIREN de l’acheteur (si celui-ci est un professionnel),
  • la référence au paiement de la TVA d’après les débits si l’option a été effectuée.

Ces nouvelles mentions devront être ajoutées sur les factures émises au 1er septembre 2026 pour les grandes associations et les associations de taille intermédiaire et au 1er septembre 2027 pour les petites et moyennes associations.

 

Le plafond de la Sécurité sociale pour 2025 est connu

Le plafond de la Sécurité sociale est utilisé comme référence pour le calcul des cotisations sociales versées par les associations employeurs, de la rémunération des stagiaires ou encore du plafond de rémunération des dirigeants des grandes associations.

Un arrêté ministériel vient de fixer le montant du plafond de la Sécurité sociale pour 2025. Un montant en augmentation par rapport à 2024. Ainsi, pour les cotisations et contributions sociales dues au titre des périodes courant à compter du 1er janvier 2025, le plafond mensuel s’établira donc à 3 925 € et son montant annuel sera fixé à 47 100 €.

 

Augmentation du SMIC en 2025

Le SMIC sert de référence pour le calcul des salaires versés par les associations employeurs ainsi que du plafond de rémunération des dirigeants d’associations. Un relèvement anticipé du SMIC a été réalisé le 1er novembre 2024 et au 1er janvier 2025, le SMIC horaire brut est fixé à 11,88 € soit un montant mensuel brut de 1 801,80 €. Le minimum garanti s’établit à 4,22 €.

 

Sources : © Assistant juridique – Retrouvez d’autres d’actualités sur le blog de l’Atwo Conseil !

Loi de finances pour 2025 : Immobilier, les principales mesures à retenir

Loi de finances pour 2025 : Immobilier, les principales mesures à retenir

Loi de finances 2025 : elle s’est fait attendre mais elle est pleine de surprises !

La loi de finances pour 2025 a été promulguée au terme d’un parcours chaotique de plusieurs mois mais comprend finalement des mesures nombreuses et diverses. Inventaire de celles susceptibles d’intéresser la fiscalité de l’immobilier.

Le moins que l’on puisse dire est que la loi de finances pour 2025 a connu un parcours tumultueux. Non sans mal, elle a été promulguée au terme d’un parcours chaotique de plusieurs mois. Le texte, issu des travaux de la Commission mixte paritaire, a été adopté le 5 février par l’Assemblée nationale puis le 6 février par le Sénat, et a franchi le cap du Conseil constitutionnel moyennant la censure de quelques cavaliers budgétaires (Cons. const. DC 13-2-2025 n° 2025-874).

S’il était imaginé au départ qu’elle serait peut-être quasiment vide pour espérer être consensuelle, elle recèle finalement de nombreuses mesures, très diverses. Et au-delà de celles qui ont été très médiatisées comme la contribution différentielle sur les hauts revenus, la contribution exceptionnelle sur l’IS pour les très grandes entreprises ou l’abaissement des seuils de la franchise en base de TVA (qui, pour cette dernière, s’est avérée tellement controversée que le gouvernement l’a suspendue jusqu’en juin dans l’attente d’adaptations), nombre de mesures, parfois plus discrètes, viennent impacter significativement la fiscalité de l’immobilier.

L’heure est, globalement, au durcissement de la fiscalité, d’une part pour les candidats à l’acquisition qui pourraient subir la possibilité offerte aux départements d’augmenter temporairement les droits de vente d’immeubles et, d’autre part pour les bailleurs non professionnels avec la hausse de la fiscalité sur les plus-values de cession. Autres mesures, favorables celles-ci, la prolongation de certains dispositifs de faveur (notamment le Loc’Avantages) et, en matière de droits d’enregistrement, le dispositif d’exonération des dons familiaux de sommes d’argent visant à promouvoir la solidarité intergénérationnelle en vue de l’achat ou de la rénovation de la résidence principale.

Inventaire à la Prévert ci-après…

Impôt sur le revenu et plus-values des particuliers

On peut retenir pour l’essentiel les mesures suivantes en matière d’imposition des particuliers :

  • le barème de l’impôt sur le revenu, ainsi que les seuils et limites qui lui sont associés, sont revalorisés de 1,8 % en fonction de la hausse des prix à la consommation hors tabac de 2024 (article 2) ;
  • le dispositif Loc’Avantages est prolongé de trois ans et s’applique aux demandes de conventionnement enregistrées jusqu’au 31 décembre 2027 (article 88) ;
  • l’exonération des plus-values de cession d’immeubles destinés au logement social s’applique aux cessions d’immeubles situés en Corse (article 86) ;
  • les cessions de terrains en zones tendues de Corse ne peuvent plus bénéficier de l’abattement exceptionnel sur les plus-values immobilières (article 86).

 

Fiscalité professionnelle

La fiscalité professionnelle est marquée par les mesures ci-après :

  • pour calculer les plus-values de cession qu’ils réalisent, les loueurs en meublé non professionnels doivent, comme les loueurs professionnels, minorer le prix d’acquisition de l’immeuble des amortissements déduits (article 84) ;
  • jusqu’au 31 décembre 2027, l’éligibilité aux prêts à taux zéro des logements individuels neufs et des logements situés dans un bâtiment d’habitation collectif est rétablie (article 90) ;
  • le statut particulier des organismes de gestion agréés et la réduction d’impôt pour frais de comptabilité et d’adhésion sont supprimés (article 11) ;
  • une contribution exceptionnelle sur l’IS est due, au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2025, par les grandes entreprises réalisant en France un chiffre d’affaires égal ou supérieur à un milliard d’euros (article 48) ;
  • le régime fiscal de faveur des fusions prévu aux articles 210 A et suivants du CGI est aménagé et étendu aux nouvelles opérations relevant du régime juridique des fusions et scissions (notamment les fusions et scissions sans échange de titres et certaines scissions partielles) (article 65) ;
  • le report en avant des « méga-déficits » est temporairement limité (article 97).

 

Taxe sur la valeur ajoutée

En matière de TVA, on notera les dispositions suivantes :

  • en principe applicables au 1er mars 2025, la baisse à 25 000 € et l’uniformisation des plafonds de chiffre d’affaires permettant de bénéficier de la franchise en base de TVA sont suspendues par le gouvernement jusqu’au 1er juin 2025 (article 32, I-7° ; Communiqué de presse n° 199 du 28-2-2025). L’administration fiscale, quant à elle, a précisé les règles applicables aux assujettis qui perdront le bénéfice de la franchise en base en 2025 (BOI-RES-TVA-000198 du 3-3-2025) ;
  • le régime simplifié de TVA sera supprimé et remplacé par un régime déclaratif trimestriel à compter de 2027 (article 38) ;
  • la fourniture et la pose de chaudières utilisant des combustibles fossiles relèvent du taux normal de TVA (article 32, I-2°, 4° et 5° et II) ;
  • la livraison et l’installation de panneaux photovoltaïques dans les logements relèvent du taux réduit de TVA (article 42) ;
  • TVA sur les travaux dans les logements : l’attestation est remplacée par une mention sur la facture (article 41).

 

Impôts locaux et taxes immobilières

Il est possible de relever les mesures suivantes :

  • la suppression totale de la CVAE est reportée de 3 ans et prendra effet en 2030. La réduction progressive du taux et la diminution corrélative du taux du plafonnement de la CET sont également repoussées (article 62) ;
  • le champ d’application de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires est restreint avec l’exclusion des locaux à usage professionnel et l’exonération plus large de certains logements, notamment ceux destinés au logement d’urgence (article 110) ;
  • l’étendue de l’obligation déclarative des propriétaires de locaux d’habitation est précisée, notamment en cas de vacance ou de location du local. Une nouvelle obligation déclarative est mise à la charge des tiers occupants de résidences secondaires (article 115) ;
  • les locaux vacants au 1er janvier qui font l’objet d’un engagement de transformation en logements sont exonérés de taxe annuelle sur les bureaux en Île-de-France et en Provence-Côte d’Azur mais sont soumis à la taxe d’aménagement (article 111) ;
  • la date limite de signature d’une convention d’entretien et de gestion du parc dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPPV) et de dépôt de la déclaration pour les nouveaux contrats de ville est reportée au 31 mars 2025 (articles 47 et 114) ;
  • un plafonnement s’applique pour la révision des valeurs locatives des monuments historiques passibles de la taxe foncière sur les propriétés bâties (article 121).

 

Enregistrement

La loi de finances pour 2025 comporte plusieurs mesures en matière d’enregistrement :

  • de nouvelles possibilités de modulation du droit de vente sont prévues pour les départements : augmentation temporaire du droit départemental, jusqu’à 5 % ; possibilité de voter un taux réduit ou une exonération pour les primo-accédants (article 116) ;
  • acquisition par substitution aux droits d’une Safer : le délai pour réaliser l’achat est porté de six mois à dix mois (article 69, I) ;
  • les dons familiaux en espèces pour l’achat ou la rénovation énergétique de la résidence principale sont, sous certaines conditions et limites, exonérés de droits de mutation à titre gratuit (article 71).

 

Mesures fiscales diverses

Enfin, on retiendra deux autres mesures fiscales :

  • le zonage France ruralités revitalisation (ZFRR) est aménagé et élargi et les exonérations liées d’impôt sur les bénéfices et d’impôts locaux sont aménagées. Les exonérations dans les ZFU-TE sont prorogées (articles 99 et 100) ;
  • le régime spécial des sociétés de multipropriété, relatif au traitement fiscal des avantages en nature procurés par la jouissance du bien, s’applique aux avantages consentis au cours d’un exercice ouvert jusqu’au 31 décembre 2026 (article 49).

 

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