PLF 2024 : Un nouveau dispositif en faveur de l’innovation

PLF 2024 : Un nouveau dispositif en faveur de l’innovation

PLF 2024 : un nouveau dispositif en faveur de l’innovation verrait le jour

Le dispositif en faveur des jeunes entreprises innovantes serait refondu en plusieurs Ă©tapes avec notamment la crĂ©ation, en 2025, des statuts de jeune entreprise d’innovation et de croissance et de jeune entreprise d’innovation de rupture. Les souscriptions Ă  leur capital pourraient bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©duction d’impĂŽt IR-PME renforcĂ©e.

1. Parmi les nombreuses mesures insĂ©rĂ©es dans le projet de loi de finances pour 2024 considĂ©rĂ© comme adoptĂ© par les dĂ©putĂ©s en premiĂšre lecture figure un nouveau dispositif en faveur de l’innovation.

 

Le dispositif en faveur des jeunes entreprises innovantes serait refondu en plusieurs étapes

2. Afin de soutenir l’investissement dans les start-up et les PME innovantes, le dispositif en faveur des jeunes entreprises innovantes (JEI) dĂ©finies Ă  l’article 44 sexies-0 A du CGI serait amĂ©nagĂ© de la maniĂšre suivante :

  • Le statut actuel de JEI serait, tout d’abord, Ă©tendu aux entreprises dont le volume minimal de dĂ©penses de recherche reprĂ©sente au moins 10 % de leurs charges (au lieu de 15 % actuellement). En l’absence de disposition spĂ©cifique d’entrĂ©e en vigueur, cette mesure devrait s’appliquer Ă  compter du 1er janvier 2024 (Projet art. 5 decies).
  • L’exonĂ©ration d’impĂŽt sur les bĂ©nĂ©fices dont bĂ©nĂ©ficient les entreprises qualifiĂ©es de JEI, prĂ©vue Ă  l’article 44 sexies A du CGI, prendrait fin plus tĂŽt que prĂ©vu : elle cesserait en effet de s’appliquer aux entreprises crĂ©Ă©es Ă  compter du 1er janvier 2024 (et non plus Ă  celles crĂ©Ă©es Ă  compter du 1er janvier 2026) (Projet art. 5 septricies).

A noter : En consĂ©quence, l’exonĂ©ration de cotisations sociales dont bĂ©nĂ©ficient Ă©galement les JEI en vertu de l’article 131 de la loi 2003-1311 du 30 dĂ©cembre 2003 serait supprimĂ©e pour les entreprises crĂ©Ă©es Ă  compter du 1er janvier 2024. 
En revanche, les exonĂ©rations d’impĂŽts locaux prĂ©vues aux articles 1383 D et 1466 D du CGI demeureraient applicables aux JEI crĂ©Ă©es entre le 1er janvier 2024 et le 31 dĂ©cembre 2025. 

 

3. À compter du 1er janvier 2025, deux nouveaux statuts d’entreprises innovantes seraient crĂ©Ă©s : les jeunes entreprises d’innovation et de croissance et les jeunes entreprises d’innovation de rupture (Projet art. 5 undecies).

Ces entreprises bĂ©nĂ©ficieraient des mĂȘmes exonĂ©rations d’impĂŽt sur les bĂ©nĂ©fices que celles applicables aux JEI prĂ©vues Ă  l’article 44 sexies A du CGI.

Seraient qualifiĂ©es de jeunes entreprises d’innovation et de croissance les PME crĂ©Ă©es depuis moins de huit ans qui Ă  la clĂŽture de l’exercice :

  • RĂ©alisent un volume de dĂ©penses de recherche reprĂ©sentant entre 5 et 10 % des charges (cette condition Ă©tant apprĂ©ciĂ©e de la mĂȘme maniĂšre que dans le cadre du statut actuel de JEI : BIC-XVIII-13400 s.) ;
  • Et constatent, par rapport Ă  l’exercice prĂ©cĂ©dent, une augmentation nette de son chiffre d’affaires et de ses dĂ©penses d’investissement dans les actifs corporels et incorporels ainsi qu’une augmentation nette du nombre de salariĂ©s par rapport Ă  la moyenne des douze mois prĂ©cĂ©dents.

Le statut de jeunes entreprises d’innovation de rupture (qui correspond aux PME « Deep Tech ») serait, quant Ă  lui, octroyĂ© aux PME crĂ©Ă©es depuis moins de douze ans, rĂ©ellement nouvelles au sens de l’article 44 sexies, III du CGI, qui respectent Ă  la clĂŽture de l’exercice :

  • Une condition tenant Ă  la dĂ©tention de leur capital (apprĂ©ciĂ©e de la mĂȘme maniĂšre que dans le cadre du statut actuel des JEI) ;
  • Et soit rĂ©alisent des dĂ©penses de recherche reprĂ©sentant au moins 30 % des charges (cette condition Ă©tant apprĂ©ciĂ©e de la mĂȘme maniĂšre que dans le cadre du statut actuel des JEI), soit rĂ©pondent aux conditions spĂ©cifiques au statut actuel des jeunes entreprises universitaires (JEU) tenant Ă  la direction ou la dĂ©tention du capital de l’entreprise et Ă  la valorisation des travaux de recherche.

A noter : a) Si les entreprises crĂ©Ă©es en 2024 ne pourraient plus ĂȘtre qualifiĂ©es de JEI, elles pourraient revĂȘtir le statut de jeunes entreprises d’innovation et de croissance ou de jeunes entreprises d’innovation de rupture Ă  compter de 2025 et bĂ©nĂ©ficier Ă  ce titre de l’exonĂ©ration d’impĂŽt sur les bĂ©nĂ©fices.

b)Les entreprises qualifiĂ©es de jeunes entreprises d’innovation et de croissance ou de jeunes entreprises d’innovation de rupture ne bĂ©nĂ©ficieraient pas d’exonĂ©rations en matiĂšre d’impĂŽts locaux et de cotisations sociales. Mais, selon l’exposĂ© des motifs, ces statuts leur permettraient de bĂ©nĂ©ficier d’autres avantages (aide Ă  l’embauche
).

 

Une rĂ©duction IR-PME renforcĂ©e pour le financement de l’innovation

4. Afin d’encourager le financement des entreprises innovantes, les souscriptions en numĂ©raire au capital des jeunes entreprises visĂ©es au nouvel article 44 sexies-0 A du CGI pourraient bĂ©nĂ©ficier de la rĂ©duction d’impĂŽt dite « Madelin » visĂ©e Ă  l’article 199 terdecies-0 A du mĂȘme Code selon des conditions plus avantageuses (CGI art. 199 terdecies-0A bis nouveau, crĂ©Ă© par l’article 5 quindecies du projet). Ainsi :

  • Souscription au capital des entreprises qualifiĂ©es de JEI au moment de la souscription : les versements rĂ©alisĂ©s entre le 1er janvier 2024 et le 31 dĂ©cembre 2024, retenus dans la limite de 75 000 € pour les contribuables cĂ©libataires, veufs ou divorcĂ©s et de 150 000 € pour les contribuables mariĂ©s ou liĂ©s par un Pacs et soumis Ă  imposition commune, ouvriraient droit Ă  une rĂ©duction d’impĂŽt au taux de 30 % ;
  • Souscription au capital des entreprises qualifiĂ©es de jeune entreprise d’innovation et de croissance au moment de la souscription : les versements rĂ©alisĂ©s entre le 1er janvier 2025 et le 31 dĂ©cembre 2028, retenus dans la limite de 75 000 € (contribuables cĂ©libataires, veufs ou divorcĂ©s) ou 150 000 € (contribuables soumis Ă  imposition commune), ouvriraient droit Ă  une rĂ©duction d’impĂŽt au taux de 30 % ;
  • Souscription au capital des entreprises qualifiĂ©es de jeune entreprise d’innovation de rupture au moment de la souscription : les versements rĂ©alisĂ©s entre le 1er janvier 2025 et le 31 dĂ©cembre 2028, retenus dans les limites de 50 000 € (contribuables cĂ©libataires, veufs ou divorcĂ©s) ou 100 000 € (contribuables soumis Ă  imposition commune), ouvriraient droit Ă  une rĂ©duction d’impĂŽt au taux de 50 %.

Les excĂ©dents de versement d’une annĂ©e ne pourraient pas ĂȘtre pris en compte au titre d’une annĂ©e postĂ©rieure.

La rĂ©duction d’impĂŽt serait prise en compte dans le plafonnement global des avantages fiscaux prĂ©vu par l’article 200-0 A du CGI. L’excĂ©dent de rĂ©duction d’impĂŽt constatĂ© le cas Ă©chĂ©ant ne serait pas reportable sur l’impĂŽt sur le revenu dĂ» au titre des annĂ©es suivantes. De plus, la rĂ©duction d’impĂŽt maximale pouvant ĂȘtre obtenue sur la pĂ©riode du 1er janvier 2024 au 31 dĂ©cembre 2028 serait limitĂ©e Ă  50 000 €.

 

Sources : © Editions Francis Lefebvre 2023 – Retrouvez d’autres d’actualitĂ©s sur le blog de l’Atwo Conseil !

CrĂ©ation ou reprise d’entreprise : quelles sont les garanties Ă  votre disposition ?

CrĂ©ation ou reprise d’entreprise : quelles sont les garanties Ă  votre disposition ?

CrĂ©ation ou reprise d’entreprise : quelles sont les garanties Ă  votre disposition ?

Vous souhaitez crĂ©er ou reprendre une entreprise ? DiffĂ©rents dispositifs de garantie bancaire sont Ă  votre disposition pour vous aider Ă  financer votre projet et faciliter votre demande de prĂȘt. On vous les prĂ©sente.

Qu’est-ce qu’une garantie bancaire ?

Une garantie bancaire sert à couvrir une partie de la perte finale du prĂȘteur (banque ou organisme de financement) en cas de dĂ©faillance de l’emprunteur, moyennant une commission payĂ©e directement par l’une des deux parties.

Elle permet de limiter la demande de garanties personnelles et facilite l’obtention d’un prĂȘt bancaire. Pour en bĂ©nĂ©ficier dans le cadre de la crĂ©ation ou la reprise d’entreprise, vous avez la possibilitĂ© de vous tourner vers diffĂ©rents acteurs, tels que les banques, la banque publique d’investissement Bpifrance ou les sociĂ©tĂ©s de caution mutuelle (SCM).

Quelles sont les garanties adaptĂ©es Ă  votre projet de reprise ou de crĂ©ation d’entreprise ?

La Garantie Création de Bpifrance pour les nouveaux entrepreneurs

Bpifrance garantit, Ă  hauteur de 50 Ă  60 % de leur montant, les prĂȘts consentis aux nouveaux entrepreneurs. Vous pouvez en bĂ©nĂ©ficier pour l’un des projets suivants :

  • une crĂ©ation ex nihilo (Installation de nouveaux entrepreneurs ne contrĂŽlant pas dĂ©jĂ  des entreprises existantes.)
  • une premiĂšre installation par reprise de fonds de commerce
  • la crĂ©ation de sociĂ©tĂ©s par des entreprises ou entrepreneurs existants qui dĂ©veloppent des activitĂ©s ou produits nouveaux.

La quotitĂ© garantie du crĂ©dit est de : 60 % en cas de crĂ©ation d’entreprise ex nihilo* ou d’intervention conjointe entre Bpifrance et la RĂ©gion et 50 % pour les autres projets.

En savoir + sur la Garantie Création de BpiFrance

La Garantie Transmission de Bpifrance pour les repreneurs d’entreprise

La Garantie Transmission de Bpifrance permet de garantir les prĂȘts bancaires des porteurs d’un projet de reprise d’entreprise, Ă  hauteur de 50 Ă  70 %.

La quotitĂ© garantie est de 50 % du concours bancaire. L’intervention conjointe de la RĂ©gion peut permettre de porter la garantie à 70 % et d’intervenir en deuxiĂšme installation (ou plus) par reprise de fonds de commerce.

En savoir + sur la Garantie Transmission de BpiFrance

Les garanties de France Active pour tous les publics

Le rĂ©seau France Active propose un certain nombre de garanties afin de faciliter l’accĂšs au crĂ©dit bancaire. Cette offre est dĂ©clinĂ©e en plusieurs types de garanties :

  • garantie EMPLOI : dĂ©diĂ©e aux crĂ©ateurs ou repreneurs d’entreprises, demandeurs d’emploi ou en situation de prĂ©caritĂ©
  • garantie IMPACT : dĂ©diĂ©e aux entreprises ayant un impact social, territorial ou environnemental et aux structures de l’économie sociale et solidaire.
  • garanties renforcĂ©es pour les publics prioritaires : garantie ÉGALITÉ Femmes : pour les projets de crĂ©ation, reprise ou dĂ©veloppement d’entreprise des femmes demandeuses d’emploi ou en situation de prĂ©caritĂ©
  • garantie ÉGALITÉ AccĂšs : dĂ©diĂ©e aux crĂ©ateurs/repreneurs d’entreprises en situation de fragilitĂ© (demandeurs d’emploi longue durĂ©e, bĂ©nĂ©ficiaires de minima sociaux…)
  • garantie ÉGALITÉ Territoires : dĂ©diĂ©e aux crĂ©ateurs/repreneurs d’entreprises, domiciliĂ©s dans un quartier prioritaire de la ville (QPV), qui installent l’entreprise dans un QPV ou une zone de revitalisation rurale (ZRR)
  • garantie SOLIDARITÉ Insertion : dĂ©diĂ©e aux structures de l’insertion ou du handicap.

Ces garanties s’inscrivent dans les deux volets suivants du Programme « Pacte » de France Active, selon l’état d’avancement de votre projet (crĂ©ation ou dĂ©veloppement d’entreprise) :

Des fonds de garantie selon votre région

Vous pouvez Ă©galement bĂ©nĂ©ficier, sous conditions, de fonds de garantie rĂ©gionaux ou dĂ©partementaux selon le lieu d’implantation de votre activitĂ©.

CrĂ©Ă©s Ă  l’initiative des collectivitĂ©s locales, ils permettent d’aider Ă  la crĂ©ation, Ă  la reprise, Ă  la reconversion et/ou au dĂ©veloppement des entreprises en facilitant leur accĂšs aux circuits de crĂ©dit par un systĂšme de cautionnement des prĂȘts bancaires. À titre d’exemple, il existe un fonds rĂ©gional de garantie (FRG) Pays de la Loire, Normandie, Bretagne, Nouvelle-Aquitaine ou encore, Île-de-France. Vous pouvez obtenir des informations sur les modalitĂ©s en consultant les sites dĂ©diĂ©s en fonction de votre rĂ©gion.

Des garanties selon votre secteur d’activitĂ©

Des garanties sont disponibles selon votre domaine d’activitĂ©. Ainsi, l’Institut pour le financement du cinĂ©ma et des industries culturelles (IFCIC) propose diffĂ©rentes garanties financiĂšres aux mĂ©tiers du secteur culturel et crĂ©atif, comme :

  • la garantie de crĂ©dit pour le secteur du jeu vidĂ©o
  • la garantie de crĂ©dit aux entreprises du secteur de la musique
  • le fonds de garantie dĂ©diĂ© aux jeunes crĂ©ateurs de mode
  • la garantie de crĂ©dit pour les exploitants de salles de cinĂ©ma, etc.

En savoir + sur les garanties de l’IFCIC

Les aides publiques, et notamment les dispositifs pour garantir vos prĂȘts bancaires, sont rĂ©pertoriĂ©es sur le site aides-entreprises.fr. Il vous suffit de renseigner les critĂšres vous concernant (votre besoin de financement et votre localisation ou numĂ©ro de Siret) pour voir les aides adaptĂ©es Ă  votre situation apparaĂźtre.

 

Sources : © Economie.gouv – Retrouvez d’autres d’actualitĂ©s sur le blog de l’Atwo Conseil !

Que faire en cas de cyberattaque ? Guide pour les dirigeants

Que faire en cas de cyberattaque ? Guide pour les dirigeants

Que faire en cas de cyberattaque ? Guide pour les dirigeants

Pour une entreprise, une association, une administration ou une collectivitĂ©, quelle qu’en soit la taille, une cyberattaque est une situation de crise dont les consĂ©quences ne sont pas seulement techniques, mais Ă©galement financiĂšres, de rĂ©putation, voire juridiques et peuvent impacter jusqu’à la survie des plus petites structures.

Une cyberattaque doit donc ĂȘtre gĂ©rĂ©e avec mĂ©thode et au plus haut niveau de l’organisation afin d’en limiter les impacts et permettre une reprise d’activitĂ© dans les meilleurs dĂ©lais et conditions de sĂ©curitĂ© pour Ă©viter une rĂ©cidive.

Ce support mĂ©thodologique synthĂ©tique vise Ă  permettre aux dirigeants des organisations victimes d’une cyberattaque de disposer d’une liste des points d’attention essentiels Ă  prendre en compte et piloter Ă  leur niveau pour gĂ©rer au mieux ce type de crise.

 

1. Cyberattaque : premiers réflexes

  • Alertez immĂ©diatement votre support informatique si vous en disposez afin qu’il prenne en compte l’incident (service informatique, prestataire, personne en charge).
  • Isolez les systĂšmes attaquĂ©s afin d’éviter que l’attaque ne puisse se propager Ă  d’autres Ă©quipements en coupant toutes les connexions Ă  Internet et au rĂ©seau local.
  • Constituez une Ă©quipe de gestion de crise afin de piloter les actions des diffĂ©rentes composantes concernĂ©es (technique, RH, financiĂšre, communication, juridique
)
  • Tenez un registre des Ă©vĂšnements et actions rĂ©alisĂ©es pour pouvoir en conserver la trace Ă  disposition des enquĂȘteurs et tirer les enseignements de l’incident a posteriori.
  • PrĂ©servez les preuves de l’attaque : messages reçus, machines touchĂ©es, journaux de connexions


Ne payez pas de rançon ! Vous encourageriez les cybercriminels Ă  chercher Ă  vous attaquer Ă  nouveau et financeriez leur activitĂ© criminelle tout en n’ayant aucune garantie qu’ils tiendront leur parole.

 

2. Cyberattaque : piloter la crise

  • Mettez en place des solutions de secours pour pouvoir continuer d’assurer les services indispensables. Activez vos plans de continuitĂ© et de reprise d’activitĂ© (PCA-PRA) si vous en disposez.
  • DĂ©clarez le sinistre auprĂšs de votre assureur qui peut vous dĂ©dommager, voire vous apporter une assistance en fonction de votre niveau de couverture assurantielle.
  • Alertez votre banque au cas oĂč des informations permettant de rĂ©aliser des transferts de fonds auraient pu ĂȘtre dĂ©robĂ©es.
  • DĂ©posez plainte avant toute action de remĂ©diation en fournissant toutes les preuves en votre possession.
  • Identifiez l’origine de l’attaque et son Ă©tendue afin de pouvoir corriger ce qui doit l’ĂȘtre et Ă©viter un nouvel incident.
  • Notifiez l’incident Ă  la CNIL dans les 72 h si des donnĂ©es personnelles ont pu ĂȘtre consultĂ©es, modifiĂ©es ou dĂ©truites par les cybercriminels.
  • GĂ©rez votre communication pour informer avec le juste niveau de transparence vos administrĂ©s, clients, collaborateurs, partenaires, fournisseurs, mĂ©dias


Faites-vous accompagner par des prestataires spécialisés en cybersécurité que vous pourrez trouver sur Cybermalveillance.gouv.fr

 

3. Cyberattaque : sortir de la crise

  • Faites une remise en service progressive et contrĂŽlĂ©e aprĂšs vous ĂȘtre assurĂ© que le systĂšme attaquĂ© a Ă©tĂ© corrigĂ© de ses vulnĂ©rabilitĂ©s et en en surveillant son fonctionnement pour pouvoir dĂ©tecter toute nouvelle attaque.
  • Tirez les enseignements de l’attaque et dĂ©finissez les plans d’action et d’investissements techniques, organisationnels, contractuels, financiers, humains Ă  rĂ©aliser pour pouvoir Ă©viter ou a minima pouvoir mieux gĂ©rer la prochaine crise.

Prenez en compte les risques psychosociaux : une cyberattaque peut engendrer une surcharge exceptionnelle d’activitĂ© et un sentiment de sidĂ©ration, d’humiliation, d’incompĂ©tence, voire de culpabilitĂ© susceptible d’entacher l’efficacitĂ© de vos Ă©quipes durant la crise et mĂȘme au-delĂ .

Contacts utiles

 

Sources : ©Cybermalveillance.gouv – Retrouvez d’autres d’actualitĂ©s sur le blog de l’Atwo Conseil !

Combien de temps devez-vous conserver vos documents d’entreprise ?

Combien de temps devez-vous conserver vos documents d’entreprise ?

Entreprises, combien de temps devez-vous conserver vos documents ?

Contrats, factures, livre comptable, statuts… Savez-vous combien de temps vous devez conserver tous ces documents Ă©mis ou reçus dans le cadre de votre activitĂ© professionnelle ? On vous renseigne sur ce sujet.

Quelles sont les durées légales pour conserver vos documents ?

Toute entreprise se doit de garder les documents relatifs Ă  l’exercice de son activitĂ© pendant une durĂ©e minimale fixĂ©e par la loi. Ces dĂ©lais de conservation, durant lesquels des contrĂŽles peuvent ĂȘtre menĂ©s par l’administration, varient selon la nature des documents.

Documents civils et commerciaux

  • Les contrats conclus dans le cadre d’une relation commerciale, les documents bancaires et les documents Ă©tablis pour le transport de marchandises doivent ĂȘtre conservĂ©s pendant cinq ans.
  • Les dĂ©clarations en douane doivent ĂȘtre prĂ©servĂ©es pendant trois ans.
  • Les contrats conclus par voie Ă©lectronique (Ă  partir de 120 €) doivent ĂȘtre conservĂ©s dix ans Ă  partir de la livraison ou de la prestation.
  • Quant aux contrats d’acquisition ou de cession de biens immobiliers et fonciers, il convient de les garder 30 ans.

Documents et piĂšces comptables

Les livres et les registres comptables, ainsi que les piĂšces justificatives (bon de commande, de livraison ou de rĂ©ception, facture client et fournisseur, etc.) doivent ĂȘtre conservĂ©s pendant dix ans.

Documents fiscaux

L’article L102B du Livre des procĂ©dures fiscales stipule que « les livres, registres, documents ou piĂšces sur lesquels peuvent s’exercer les droits de communication, d’enquĂȘte et de contrĂŽle de l’administration doivent ĂȘtre conservĂ©s pendant un dĂ©lai de six ans […] ». Ce dĂ©lai de conservation concerne notamment :

  • l’impĂŽt sur le revenu
  • l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s
  • les bĂ©nĂ©fices industriels et commerciaux (BIC) et les bĂ©nĂ©fices non commerciaux (BNC)
  • les impĂŽts directs locaux (par exemple : taxe fonciĂšre)
  • la cotisation fonciĂšre des entreprises (CFE)
  • la valeur ajoutĂ©e des entreprises (CVAE)
  • la taxe sur la valeur ajoutĂ©e (TVA), etc.

Documents sociaux (pour les sociétés commerciales)

  • Les statuts de la sociĂ©té ont un dĂ©lai de conservation de cinq ans à partir de la radiation de la sociĂ©tĂ© du registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s (RCS).
  • Les documents relatifs au compte annuel (bilan, compte de rĂ©sultat, annexe…) doivent ĂȘtre gardĂ©s dix ans.
  • Pour ce qui est des feuilles de prĂ©sence, des pouvoirs, des rapports du gĂ©rant ou du conseil d’administration et des rapports des commissaires aux comptes, les trois derniers exercices doivent ĂȘtre conservĂ©s.

Documents liés à la gestion du personnel

Les bulletins de paie, registres uniques du personnel, documents concernant les contrats de travail, salaires, primes, indemnitĂ©s, soldes de tout compte et rĂ©gimes de retraite, ou encore, les dĂ©clarations d’accident du travail auprĂšs de la caisse primaire d’assurance maladie doivent ĂȘtre gardĂ©s cinq ans.

Cette durĂ©e est portĂ©e à trois ans pour les documents relatifs aux charges sociales et Ă  la taxe sur les salaires, et un an pour la comptabilisation des horaires des salariĂ©s, des heures d’astreinte et de leur compensation.

Attention, important Ă  savoir : Dans certains cas, si vous ne devez pas garder les documents de votre entreprise vous pouvez ĂȘtre sanctionnĂ©s. C’est notamment le cas pour la conservation des documents fiscaux. L’article 1734 du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts prĂ©cise qu’une amende de 10 000 € est « applicable en cas d’absence de tenue[des] documents[demandĂ©s par l’administration dans l’exercice de son droit de communication] ou de destruction de ceux-ci avant les dĂ©lais prescrits. »

Pour aller plus loin : Vous pouvez rechercher et sélectionner un document pour connaßtre sa durée de conservation minimale grùce à un simulateur proposé sur le site du Gouvernement.

 

Sources : © Economie.gouv 2023 – Retrouvez d’autres d’actualitĂ©s sur le blog de l’Atwo Conseil !