Contrat d’alternance : les aides à l’embauche prolongées jusqu’à fin 2022

Actualité sociale : Rupture conventionnelle

Dans le but d’encourager les entreprises à recruter en contrat d’apprentissage, le gouvernement a instauré une aide exceptionnelle, prévue dans le plan « 1 jeune, 1 solution ». Et face au succès du dispositif, Jean Castex avait annoncé une première prolongation de celui-ci jusqu’au 30 juin 2022. Non content de cette reconduction, c’est Olivier Dussopt qui a, mardi 24 mai, annoncé le maintien de l’aide à l’apprentissage « au moins jusqu’à la fin de l’année ».

Concrètement, l’aide exceptionnelle est accordée aux entreprises de moins de 250 salariés qui concluent un contrat avant fin 2022, sans condition. Celles de plus de 250 salariés doivent avoir au moins 5 % des effectifs en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation pour en bénéficier. L’aide s’élève à :

  • 5 000 € maximum pour la première année si l’apprenti a moins de 18 ans ;
  • 8 000 € maximum pour la première année si l’apprenti a plus de 18 ans.

De cette manière, le coup de pouce couvre la majeure partie du salaire des apprentis. Pour l’obtenir, l’employeur doit transmettre le contrat d’apprentissage dûment signé à son OPCO (opérateur de compétences). Puis il lui faudra mentionner l’embauche dans sa déclaration sociale nominative (DSN) avant de l’envoyer.

Bon à savoir : les apprentis et alternants peuvent accéder à d’autres aides financières, que ce soit pour se loger ou se déplacer. Grâce à un simulateur mis en ligne sur 1jeune1solution.gouv.fr, ils en prendront connaissance en quelques clics seulement.

 

L’objectif : 1 million de contrats d’apprentissage par an

Le gouvernement a choisi de prolonger une nouvelle fois les aides à l’apprentissage afin d’atteindre un objectif : 1 million de contrats signés par an. Un objectif qui n’est pas utopique, car ces dispositifs encouragent d’ores et déjà les entreprises à recruter apprentis et alternants. « Il y a quatre ans, nous étions à 300 000 apprentis par an ; nous sommes à 700 000 », a salué le ministre du Travail, Olivier Dussopt, après avoir précisé « nous avons réussi un grand pari en matière d’apprentissage ».

Le gouvernement fixe donc le cap de 2022 en espérant parvenir à la signature d’au moins 1 million de contrats d’apprentissage. La prolongation est également envisagée pour l’année 2023, mais devra tout d’abord être incluse dans la loi de finances, puis validée cet automne par le Parlement.