Mécénat de compétences : le temps est au beau fixe

Actualité Associations et fondations : Publication d’un guide pour gérer les conflits d’intérêts

« Quand l’entreprise et les salariés s’engagent pour l’intérêt général »

 

Tel est l’intitulé de la 2e édition du baromètre du mécénat de compétences réalisé par l’IFOP pour l’Alliance pour le mécénat de compétences et avec le soutien de la Fondation SNCF et de la Fondation Groupe ADP. Présentation des principaux chiffres.

En se plaçant tout d’abord du point de vue, plus général, des Français, il apparaît que 66 % d’entre eux estiment légitime que les entreprises proposent à leurs salariés de s’impliquer dans des causes qu’elles soutiennent.

Quant aux salariés, notamment ceux impliqués dans une action de mécénat de compétences, ils sont 97 % à penser que les entreprises ont un rôle à jouer sur les questions d’intérêt général. Ils voient le mécénat de compétences comme un facilitateur d’engagement (42 %), une expérience transformatrice (71 %) et une source de mobilisation (37 %).

Du côté des dirigeants d’entreprise, leur adhésion à la démarche est en progression puisque 94 % considèrent « normal d’impliquer [leurs] salariés » dans une action de mécénat d’entreprise (+ 11 points par rapport à 2018 ; v. JA 2019, no 593, p. 8). Il s’agit donc sans conteste d’une idée qui fait son chemin. Par ailleurs, il apparaît que le mécénat de compétences permet une adhésion renforcée aux valeurs de l’entreprise et qu’il est de mieux en mieux soutenu par le collectif de travail, notamment par la hiérarchie.

Enfin, sans surprise, pour la quasi-totalité des associations (97 %), l’apport en mécénat de compétences représente une satisfaction et 83 % affirment qu’il a un rôle structurant. Elles le voient comme un accélérateur d’efficacité ainsi qu’un moyen de rapprochement entre deux mondes qui se connaissent mal et ne se comprennent pas toujours. La source des bienfaits du dispositif n’est donc pas près de se tarir…

 

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